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Stockage d’armes par le particulier, mesures à prendre : partie I

Garder une ou plusieurs armes à la maison, oui mais… des mesures de sécurité spéciales sont imposées par la loi. Il nous a donc paru opportun de rappeler à chaque détenteur d’arme(s) ce qu’il devra faire après la date butoir du 24 avril 2010 à minuit, tout en rappelant que ces mesures de sécurité concernent la conservation à la résidence ou domicile et non le transport.

Le but du présent article étant l’information quant aux moyens techniques permettant de satisfaire aux prescriptions légales, nous nous abstiendrons de tout autre commentaire, ceux-ci ayant déjà été formulés par ailleurs : http://www.solitaireardennais.be/press/article_det.php?TimeStamp=1262957262&IS=74

Pourquoi le 24 avril 2010 ?

Pour une raison fort simple, contenue dans l’art 11. de l’AR du 14.04.2009 (MB 24.04.2009 – entré en vigueur le 25.04.2009) modifiant l’AR du 24.04.1997 qui prévoit : « Les particuliers visés au chapitre 3 disposent d’un délai d’un an à compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté pour prendre les mesures de sécurité visées à l’article 11, § 3, § 4 et § 5 (NDA : de l’AR du 24.04.1997 modifié). Les autres mesures de sécurité reprises dans ce chapitre doivent cependant être prises à partir de l’entrée en vigueur du présent arrêté. »

Nous l’avons déjà écrit, la période d’un an sera échue le 24 avril 2010 à minuit.

Mais, concrètement, que nous dit l’article 11 de l’AR de 1997 dans ses différents paragraphes ?

§ 1er. Les armes soumises à autorisation et les munitions pour ces armes sont conservées à la résidence en respectant les mesures de sécurité générales visées au § 2. En outre, en fonction du nombre d’armes conservées à la résidence, les mesures de sécurité particulières visées au § 3 à § 5 doivent être respectées. Le particulier qui, en acquérant des armes supplémentaires, tombe dans la classe supérieure à celle dans laquelle il se trouvait, prend les mesures de sécurité de cette classe supérieure pour toutes les armes et munitions qu’il conserve.

§ 2. Les mesures de sécurité suivantes sont prises dans tous les cas :

1° les armes sont non chargées;

2° les armes et les munitions sont constamment hors de portée d’enfants;

3° les armes et les munitions ne sont pas immédiatement accessibles ensemble;

4° les armes et les munitions sont conservées à un endroit qui ne porte aucune marque extérieure pouvant indiquer qu’une arme ou des munitions s’y trouvent;

5° il est interdit de laisser des outils pouvant faciliter une effraction plus longtemps que nécessaire à proximité des lieux où des armes sont stockées.

Le 1° ne s’applique pas aux armes ayant été autorisées en vertu de l’article 11, § 3, 9°, d), de la Loi sur des armes. (NDA : il s’agit des armes dont la détention a été autorisée pour la défense personnelle de personnes qui courent un risque objectif et important et qui démontrent en outre que la détention d’une arme à feu diminue ce risque important dans une large mesure et peut les protéger.).

Ces mesures étant déjà applicables depuis le 25 avril 2009, nous n’y reviendrons donc pas, sauf pour attirer l’attention sur le fait que cet article vise également les munitions, et que, dès qu’il dépasse le nombre fatidique, le détenteur bascule dans la catégorie supérieure. Pour le surplus, les paragraphes suivants de cet article imposent des normes minimales à respecter, variant en fonction du nombre d’armes détenues ; cependant rien n’empêche de combiner ces mesures afin d’augmenter la protection de vos armes.

Voyons cela plus en détail :

I) Particuliers qui stockent une à cinq armes soumises à autorisation :

§ 3. Les particuliers qui stockent une à cinq armes soumises à autorisation prennent au moins une des mesures de sécurité suivantes :

1° installer un dispositif de verrouillage sécuritaire;

2° l’enlèvement et la conservation séparée d’une pièce essentielle au fonctionnement de l’arme;

3° la fixation de l’arme à un point fixe avec une chaîne.

Si vous souhaitez augmenter la protection vous pouvez bien sûr combiner ces mesures, ainsi que les utiliser si vous détenez plus de 5 armes.

Première mesure possible : Installer un dispositif de verrouillage sécuritaire.

Devenus incontournables et obligatoires depuis l’entrée en vigueur de l’article 15 de l’AR du 14 avril 2009 sur le stockage et le transport des armes, ils sont bien connus des chasseurs et tireurs sportifs qui transportent des armes. Mais quel modèle utiliser pour quelle arme ?

Il existe plusieurs types dont certains uniquement réservés à un type d’arme déterminé ( ex: armes de poing).

Pour les armes longues, on peut retenir principalement deux modèles : le cadenas de pontet – à clef ou à code, et le cadenas avec un câble souple.

Verrouillage de la queue de détente :

Le cadenas de pontet est le plus connu ; en couvrant le pontet, il empêche d’atteindre la détente et s’adapte à presque toutes les armes. C’est la manière la plus simple, la plus pratique pour sécuriser une grande partie des armes à feu courantes, outre qu’elle est assez peu onéreuse; une préférence est néanmoins observée pour le système à code puisqu’aucun risque d’oubli ou de perte de clé lors des déplacements sur les territoires de chasse ou vers le stand de tir n’est à craindre. Encore ne faut-il pas oublier le code !

Nous vous conseillons d’en utiliser un, en tout ou partie, qui vous est familier, composé p. ex. des trois premiers chiffres d’une série à laquelle on est habitué (carte bancaire, date de naissance, n° de téléphone, …).

Contention d’une pièce empêchant le fonctionnement :

Le système à câble enrouleur est également pratique mais plus orienté vers les  armes semi-automatiques, le câble tendu étant passé dans la carcasse ou le canon, bloquant ainsi le retour correct de la culasse, très utile sur les armes longues à levier de sous garde où le cadenas de pontet est moins sécurisant voire pas du tout efficace, sauf sur certaines marques. Son emploi est souvent délaissé suite à l’encombrement du système.

Le cadenas à câble souple est, lui, moins connu; bien qu’il puisse être utilisé sur pratiquement toutes les armes : les armes semi-auto, les armes à pompe, les carabines à verrou possédant un chargeur, les carabines à levier de sous garde qui, ne peuvent être équipées d’un verrou de pontet, à l’exception de la Browning BLR dont la détente fait partie intégrante du levier. Pour les autres marques, il suffit d’abaisser le levier pour le retirer, le pontet du levier étant ouvert pour le passage de la détente lors de sa manipulation.

Pour les armes à levier de sous garde, il permettra de respecter les conditions de transport sans devoir placer un dispositif complexe.

Suivant l’épaisseur du câble, il sera possible de le faire entrer par la portière de chargement et ressortir par la fenêtre d’éjection (comme pour un fusil à pompe). Un inconvénient toutefois, il bloque l’élévateur ce qui empêche de refermer le levier, rendant l’arme fort encombrante, et l’étui ou coffret approprié fort difficile à trouver. Le meilleur moyen est alors de le passer dans la partie arrière du levier, puis d’enrouler le câble autour de la crosse, rendant l’ouverture de l’arme impossible.

Voilà pour les 2 modèles les plus couramment utilisés. Les cadenas de pontet ou à câble ont un prix d’achat moyen entre 13 euros et 25 euros dans les armureries, quincailleries ou via le net.

Tout bon bricoleur pourra trouver une solution qui lui convient ou réaliser lui même un cadenas à câble souple (on trouve dans les bons magasins de bricolage des câbles métalliques très fins et gainés), à condition qu’il ne puisse pas être forcé à la main, mais à l’aide d’un outil !

Deuxième mesure proposée : l’enlèvement et la conservation séparée d’une pièce essentielle au fonctionnement de l’arme.

Par dissociation des pièces indispensables au fonctionnement de l’arme.

Enlever et conserver de manière séparée une pièce essentielle au fonctionnement de l’arme, est très simple et rapide pour les armes à verrou, puisqu’enlever le verrou et le placer en sécurité à un endroit différent de l’arme la rend inutilisable donc hors d’état de fonctionner. Cette mesure est la plus économique puisque n’occasionnant aucune dépense. C’est nettement plus compliqué pour les autres types d’armes en général.

Notez que par le passé, beaucoup de fusils de chasse à chien extérieur étaient stockés par leur propriétaire  après en avoir extrait le ou les percuteurs, les révolvers se voyaient eux délestés du barillet, également gardés dans un autre endroit.

Troisième mesure proposée : la fixation de l’arme à un point fixe avec une chaîne.

Cette méthode bien connue dans d’autres circonstances est assez « barbare » et peu esthétique, et est utilisée couramment pour empêcher le déplacement ou le vol d’objet tel que vélo, moto, barrière, etc.  Il est à noter qu’un système de contention sécurisé pour arme et à fixer solidement, existe sur le marché, il offre le même niveau de sécurité, sinon plus, que celui décrit ci-dessus, voyez plutôt :

Valeur moyenne par fixation : environ  59 euros en armurerie et sur le net.

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Vous avez vu ou tiré un animal grand gibier portant une marque identificatrice ?

Le Laboratoire de la Faune Sauvage et de Cynégétique de Gembloux (SPW/DEMNA) et ses collaborateurs équipent des sangliers mais aussi des cerfs et chevreuils, à l’aide d’oreillettes identificatrices sur plus de 20 sites de captures en Région Wallonne. L’effort de capture n’a d’intérêt que grâce au retour des informations de tir et d’observation que vous êtes les seuls à pouvoir assurer. C’est pourquoi, comme chaque année à la même époque, nous demandons aux chasseurs, personnes formées, videurs, traqueurs, gardes-chasse et agents forestiers d’avoir un œil attentif à la présence de marques auriculaires ou de colliers sur des sangliers, cerfs ou chevreuils.

La grande majorité des animaux capturés sont des juvéniles. Ils sont équipés d’une oreillette identificatrice (numéro, couleur, taille, etc.). Depuis plus de 15 ans, 3 700 sangliers, 310 Cerfs et 290 Chevreuils ont ainsi été équipés d’oreillettes. Certains adultes sont équipés de colliers émetteurs en plus de l’oreillette.

L’objectif de ces marquages est de mesurer les distances parcourues entre le lieu de marquage et le lieu du tir de l’animal, ainsi que sa prise de poids. Ces oreillettes sont facilement reconnaissables. En effet, en plus du numéro, le sigle « BE-RW » ainsi que le numéro de téléphone du DEMNA y figurent. Ces informations sont soit gravées, soit encrées.

Chaque animal marqué est répertorié dans une base de données unique et toute observation d’individu marqué est enregistrée.

Animaux équipés d’oreillettes uniquement

Ils ne sont pas à épargner, ils doivent être considérés comme identiques à ceux n’en disposant pas ! Dans la mesure de vos possibilités matérielles, nous souhaitons récupérer les oreillettes de tous les individus et la mâchoire inférieure chez les cervidés.

Animaux équipés de collier(s) émetteurs

Contrairement à ceux équipés seulement d’oreillettes, ils sont à épargner. En effet, ils représentent une faible proportion de la population et ont une grande valeur scientifique (suivi sur une longue période nécessaire pour les études). Toutefois, si un animal à collier venait à être tiré par erreur, nous souhaiterions récupérer le collier pour en extraire les données et pouvoir le réutiliser à nouveau.

En cas de tir ou d’observation d’un animal marqué, les informations souhaitées sont :

•    la date et le lieu précis du tir ou de l’observation ;
•    la couleur, le numéro, la taille et l’emplacement (oreille gauche ou droite de l’animal) de l’oreillette
•    le sexe et le poids de l’animal en précisant s’il s’agit du poids plein ou éviscéré et si celui-ci est pesé ou estimé ;

Nous nous ferons un plaisir de vous communiquer les informations au sujet de cet animal, son endroit de capture ainsi que la date de celle-ci et éventuellement d’autres informations-observations dont nous disposerions à son sujet.

En vous remerciant d’avance pour votre précieuse collaboration, nous vous souhaitons une excellente saison cynégétique.

Frédéric Della Libera
Laboratoire de la Faune
Sauvage et de Cynégétique

Département de l’Etude du Milieu Naturel et agricole
Avenue Maréchal Juin, 23
5030 Gembloux
081/62.64.20081/62.64.20
0479/79.92.51
frederic.dellalibera@spw.wallonie.be

Législation

AGW « examen de chasse » modifié …

Crédit photographique : Machin chose

En date du 29 novembre 2016, le conseil supérieur wallon de la Chasse (CSWC) a rendu un avis relatif à l’avant-projet d’arrêté du Gouvernement wallon modifiant l’arrêté du Gouvernement wallon du 2 avril 1998 organisant l’examen de chasse en Région wallonne, le Gouvernement proposant d’apporter des modifications sur ce dernier texte, afin de répondre à certaines demandes du monde de la chasse. Ces modifications portent notamment sur :

  • La création d’une session de rattrapage aussi bien pour l’épreuve pratique que théorique ;
  • La réduction du nombre de questions pour l’épreuve théorique ;
  • La modification du système de cotation ;
  • L’augmentation du seuil minimum de bonnes réponses pour réussir l’examen.

Enfin, comme le demande LSA depuis des années, il serait enfin envisagé de supprimer le système de cotation négative (un point en moins par réponse erronée). Nous ne pouvons qu’y adhérer. Cependant, le Conseil (très majoritairement composé de membres du RSHCB et apparentés ) estime qu’il serait nécessaire d’obtenir un minimum de 60% dans chaque branche et 66% au total, non sans réduire le nombre de questions (idée détonante s’il en est, visant à constituer une « élite dûment estampillée » ? ).

Nouveau dispositif pour l’examen de chasse en Wallonie : sécurité et simplification

Les nouvelles dispositions pour l’examen de chasse (pratique et théorique) en Wallonie entrent en vigueur à partir du 1er décembre. Inchangé depuis une dizaine d’années, l’examen de chasse a été modifié par le gouvernement wallon, en concertation avec le Conseil supérieur de la Chasse. Ses nouvelles dispositions en simplifient l’aspect administratif, en relèvent le seuil d’exigence, tout en prévoyant des possibilités de rattrapage.

Examen de chasse 2018 en Wallonie

L’examen de chasse wallon se compose d’une épreuve théorique et de deux sous-épreuves pratiques.

Toute inscription doit être effectuée au plus tard le 14 janvier 2018 pour pouvoir participer à la session 2018 de l’examen de chasse. Le formulaire d’inscription, disponible sur le site du Portail Wallonie.be, peut être envoyé par voie électronique à partir de son espace personnel (https://espacepersonnel.wallonie.be) ou par courrier postal recommandé.

A partir de 2018, l’épreuve théorique comportera deux sessions. La première aura lieu le samedi 24 février et la seconde, le samedi 17 mars. Cette seconde session sera accessible aux candidats qui ont échoué à la première session ainsi qu’à ceux qui ne l’ont pas présentée. Quatre centres accueillent les candidats francophones pour la première session, Mons, Gembloux, Liège et Libramont. La répartition entre les différents centres est automatique, celle-ci dépendant du code postal du domicile du candidat et de la capacité des salles. Les candidats germanophones seront tous convoqués au centre d’examen de Bütgenbach.

Seuls les candidats qui ont réussi l’épreuve théorique seront convoqués à la première sous-épreuve pratique (simulation de parcours de chasse et manipulation d’armes et de munitions en sécurité) qui devrait s’étaler entre le 23 avril et le 11 mai. La seconde sous-épreuve (tirs réels à la carabine et aux clays) se déroulera entre le 28 mai et le 1er juin. Les épreuves pratiques sont organisées dans le camp militaire de Marche-en-Famenne.

En Bref

Dès 2018, deux sessions de l’épreuve théorique seront organisées chaque année, à trois semaines d’intervalle. Le candidat qui échoue ou qui est absent à la première session sera automatiquement convoqué à la seconde session.

L’épreuve théorique, organisée sous la forme d’un questionnaire à choix multiple, porte sur la connaissance de :

  • de la réglementation relative à la chasse et à la conservation de la nature ;
  • du gibier, des animaux sauvages, des chiens de chasse, des aménagements et de la gestion des territoires de chasse… ;
  • des armes, des munitions et de l’éthique de la chasse.

L’épreuve pratique (accessible uniquement après la réussite de l’examen théorique) comprend :

  • une reconnaissance des armes de chasse et des munitions;
  • une manipulation des armes en action de chasse ;
  • un tir réel sur plateaux d’argile et sur silhouettes.

Une session pratique de rattrapage est également prévue. Elle a lieu dans les jours qui suivent la première session pratique.

Pour se préparer aux examens, il est conseillé de suivre les cours et stages préparatoires organisés, un peu partout en Wallonie, par diverses associations de chasseurs. L’âge minimum requis pour pouvoir présenter l’examen de chasse, est de 16 ans à la date de l’examen (première ou seconde session théorique).

Dispositions générales

  • Possibilité de s’inscrire à l’examen par courrier électronique via le formulaire en ligne ;
  • Avancée de la date limite d’inscription à l’examen de chasse du 31 janvier au 14 janvier au plus tard.

Dispositions concernant l’examen pratique

  • Instauration de sessions de rattrapage pour les candidats en échec à la première ou à la seconde sous-épreuve pratique de l’examen ;